Anahit Dasseux Ter Mesropian fait partie de la Task Force Psychotrauma de Santé Arménie qui forme et accompagne des psychologues arméniens dans la prise en charge des traumas de guerres que ce soit pour les soldats arméniens, les réfugiés ou les enfants.
Cette psychologue clinicienne/psychanalyste qui exerce en libéral depuis plus de 20 ans, est aussi Réserviste au grade de Commandant (médaillée à plusieurs reprises). Elle accompagne depuis près de 9 ans, en parallèle de son activité privée, de nombreux militaires français dans leur réhabilitation dans le service de Médecine Physique et Réadaptation de l’Hôpital des Armées de Percy, où elle est spécialisée dans la prise en charge du syndrome post-traumatique (SPT).
Elle est également formatrice dans la Formation Médicale Continue pour le corps médical depuis 9 ans maintenant, avec Espace analytique, qui est une Association de Formation Psychanalytiques et de Recherches Freudiennes.
C’est la petite fille d’un rescapé du génocide qui s’était réfugié en France, à la vie et à la personnalité picaresques. En 47, son grand-père qui en plus de son travail à l’usine, aimait dessiner chez lui, décide de retourner en Arménie soviétique avec sa famille, dont le père d’Anahit.
Ce père y construit sa vie d’homme, entre âme d’artiste par sa profession de professeur de dessin et son métier de menuisier qui bâtit les maisons des autres. Après la naissance d’Anahit, par un concours de circonstances typiquement arménien, les voilà de retour en France dans les années 70.
Anahit y fera de brillantes études en psychologie clinique et psychologie interculturelle et anthropologique, après un passage obligé dans les arts et la communication à ses débuts, elle se consacre à l’accompagnement de ses patients depuis 2000.
En 2018, parallèlement à son travail d’analyste, Anahit décide d’aborder sa double culture et son arménité intense par l’intermédiaire d’un magnifique documentaire réalisé en 2019 et diffusé sur TV5 Monde en 2020. Dans ce film Arménie(s) Le temps des artistes, les familles de nos illustres artistes arméniens de France et de la diaspora (Serge Avédikian, Simon Abkarian, Robert Guédiguian, Atom Egoyan…) se livrent à la caméra en portraits croisés entre parents et enfants pour aborder le lien à nos origines et leur transmission, à la (re)construction par l’Art.